Les acquis actuels nous prouvent que nous sommes sur la bonne voie et que nous disposons des outils et des cadres nécessaires pour aller à l’élimination.
Mais Attention à ne pas être complaisant et relâcher nos efforts : La récente épidémie d’Ebola nous l’a démontré de manière éclatante.
Au contraire nous devons donner l’accélération finale : le contrôle de l’épidémie est à notre porter.
Il faut une approche axée sur les personnes, fondée sur la justice sociale, la dignité, l’équité, et l’inclusion. Personne ne doit être laissé pour compte.
Au Mali, chacun sait la période difficile que nous traversons : Pour autant, j’ai décidé que la riposte au VIH/Sida demeurerait une priorité du pays. Ceci, tout particulièrement, pour la Prévention de la transmission maternelle PTME et la prise en charge thérapeutique des femmes et des enfants.
J’ai demandé qu’une priorité absolu soit portée sur ces populations, car je veux dans les cinq prochaines années, un Mali avec : Zéro décès d’enfant lié au Sida, Zéro bébé né avec le VIH.
Les financements durables ne peuvent venir que des pays eux-mêmes, du secteur public comme du secteur privé.